Les professionnels du tourisme travaillent d’arrache-pied pour sauver le tourisme marocain. À l’approche des vacances et des fêtes de fin d’année, ils misent sur le marché français, particulièrement, les déplacements de tourisme et de loisirs autorisés à partir du 15 décembre, fait savoir l’Économiste, estimant que le Royaume pourra saisir cette « opportunité » grâce à la proximité et au climat.
Pour y arriver, il faut, « l’assouplissement des modalités d’accès au territoire national à travers l’adoption d’un parcours sanitaire non anxiogène pour le voyageur, avec des tests à l’arrivée à effectuer dans les aéroports ou encore des tests antigéniques ».
Cependant, « il n’y aura pas de sortie de crise sans aérien », fait observer la même source, indiquant de le « consolider avec un accompagnement très incitatif des compagnies désirant participer à la relance, un partenariat dynamique avec RAM pour l’aider à reconquérir des parts de marchés et une subvention des lignes charters ». De même, pour favoriser la relance du secteur et attirer d’autres pays, il faudra « une approche agile et flexible avec une priorisation » pour les pays émetteurs.
Mais pour le moment, les professionnels désirent réviser le contrat-programme. Ainsi, ils veulent l’introduction de mesures d’urgence telles que la prévention des fonds propres et le soutien à la trésorerie. L’Économiste parle des négociations entre les professionnels et les ministères du Tourisme et des Finances, pour mettre en place une nouvelle feuille de route pour le tourisme.