La décision a été prise, mais aucune date n’a été précisée. Au cours de cette période, dans le cas d’une première injonction pour incident de paiement, l’amende fiscale est désormais de 0,5 % de la valeur du (ou des) chèque(s), au lieu de 5 % en temps normal. En ce qui concerne la deuxième injonction, l’amende fiscale est ramenée à 1 % contre 10 %. Pour la troisième injonction et plus, elle est descendue à 1,5 %, au lieu des 20 % en temps normal.
Toutefois, les incidents de paiement par chèques demeurent un grand problème au Maroc. Ainsi, d’après les statistiques de Bank Al-Maghrib (BAM), pour 2019, ils ont grimpé de 2,2 %, passant de 460 288 à 470 515 incidents, soit 13,8 milliards de dirhams. Et les opérations de régularisation ne sont pas au rendez-vous : 111 375 chèques assainis pour un montant de 1,7 milliard de dirhams. 689 045 opérateurs sont interdits d’émission de chèque, dont 87,2 % de personnes physiques.