Casablanca : ouverture du procès d’un raqi violeur
Le procès du raqi dénommé Mossab, inculpé pour un viol dont il aurait été auteur lors d’une séance de Roqya Charîya, commence ce mercredi à Casablanca. Et non, ce n’est pas le...
La Cour d’assises de Bruxelles juge depuis lundi trois hommes et trois femmes, accusés de la mort en 2004 de Latifa Hachmi, une jeune femme d’origine marocaine soumise à des rites d’exorcisme mortels.
Les accusés, ses trois sœurs, son mari et deux exorcistes autoproclamés, sont poursuivis pour "tortures ayant entraîné la mort" et risquent 20 à 30 ans de prison.
Latifa Hachmi, 23 ans, est morte le 5 août 2004, dans son appartement à Bruxelles, des suites des sévices subis par ses "exorciseurs". Le mari, Mourad Mazouj, a avoué par la suite que sa jeune épouse avait été soumise pendant plus d’un mois à la "roqya", un rite visant à chasser les "djins" qui "l’empêchaient de tomber enceinte".
La victime et son mari avaient demandé à Xavier Meert, un cheikh belge converti à l’Islam, de procéder à ces exorcismes, a expliqué l’avocat de Mourad Mazouj aux juges, tout en affirmant que ces rites n’avaient rien à voir avec de la torture.
Xavier Meert et Abdelkrim Aznagui, un autre "cheikh exorciseur", avaient fait avaler des litres "d’eau sainte" à la victime, qui ne mangeait pas plus de deux cuillères de yaourt par jour. Latifa Hachmi avait également été plongée dans des bains d’eau bouillante et frappée avec un bâton sur lequel étaient écrits des extraits du Coran.
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