Visa : la France et le Maroc échangent pour trouver un accord
Un mois après la décision de la France de durcir les conditions d’octroi de visas aux Marocains, les deux pays multiplient les discussions pour trouver une solution à cette crise.
Les restrictions de visas imposées par les autorités françaises aux transporteurs marocains, affectent aussi la plateforme multimodale de Saint-Charles international.
Les chauffeurs du Transport international routier (TIR) ne sont pas les seuls à être impactés par la décision de la France de réduire le nombre de visas aux Marocains. La plateforme multimodale de Saint-Charles international, première plateforme européenne de commercialisation et de transport de fruits et légumes frais, est également touchée par cette décision, fait savoir Les Inspirations ÉCO.
Avec un chiffre d’affaires annuel de plus de 750 millions d’euros, cette plateforme commercialise plus de 1,768 million de tonnes de produits frais dont plus de 25 % proviennent du Maroc et 65 % de l’Espagne.
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Depuis la mise en œuvre de cette mesure en septembre dernier, 415 visas Schengen ont été refusés à des routiers marocains, obligeant le parc de véhicules du TIR à tourner à 40 % à peine de sa capacité. Ce qui amène le site à conclure que « la réduction de visas porte atteinte aux échanges économiques, notamment aux exportations et importations des fruits et légumes frais entre le Maroc et la France, principale destination des acheminements des produits marocains ».
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Le bureau syndical des propriétaires et chauffeurs de camions du TIR, affilié à l’Union marocaine du travail (UMT), a lancé depuis le 21 novembre, un mouvement de grève pour protester contre cette mesure qui impacte sérieusement l’économie marocaine.
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