À Evry-Courcouronnes, les musulmans, après la prière du vendredi, devaient être de retour à la mosquée, deux jours après, pour célébrer l’Aïd al-Adha, sauf que tous ne procéderont pas au sacrifice rituel du mouton. « Beaucoup n’en achètent pas. Ici, pour faire confiance, on veut voir le sacrifice, pas prendre de la viande à l’aveuglette », décrit Mustapha Gauthier, Secrétaire général de la mosquée, au journal le Parisien.
Certains musulmans préfèrent réaliser eux-mêmes le sacrifice à domicile. A défaut de cela, ils le confient à une ferme, comme cette habitante d’Evry-Courcouronnes, Hafida, et sa famille. Elle se réjouit tout au moins d’avoir choisi le mouton. Il est prévu que le dimanche 11 août, elle reçoive la viande, sans pour autant assister à l’essentiel : le sacrifice. D’autres, en revanche, s’en remettent aux abattoirs et aux boucheries, pendant qu’une partie préfère envoyer le montant de cet achat au Maroc, à la famille.
En effet, dans la tradition musulmane, un tiers seulement de la viande est consommé par elle. Le reste doit en être donné aux voisins, aux amis et aux pauvres.