Chariot Limited a annoncé mardi la signature d’un accord pétrolier avec le Maroc pour une nouvelle licence d’exploration en onshore à Loukkos, au large de Larache.
Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé le 3 août 2012 un accord de 24 mois en faveur du Maroc au titre de la ligne de précaution et de liquidité (LPL), d’un montant de 6,21 milliards de dollars.
L’accès dans le cadre de l’accord durant la première année, sera d’un montant de près de 3,55 milliards de dollars, et l’accès cumulé durant la deuxième année s’élèvera à 6,21 milliards de dollars.
La LPL permettra aux autorités de poursuivre la mise en œuvre de leur propre programme de réformes, dont l’objectif est de promouvoir une croissance économique vigoureuse et solidaire, tout en offrant une assurance utile contre les chocs exogènes (augmentation du prix des hycrocarbures, des commodités, persistance de la crise dans la zone euro, etc..).
Les autorités marocaines, par la voix notamment de Lahcen Daoudi, ministre de l’Enseignement Supérieur, ont fait savoir qu’elles entendent traiter ce dispositif à titre de précaution et qu’elles n’ont pas l’intention d’effectuer de tirages, à moins que le Maroc n’enregistre de véritables besoins de balance des paiements imputables à une détérioration de la conjoncture extérieure.
À l’issue des délibérations du Conseil d’administration sur le Maroc, Christine Lagarde, Directrice générale du FMI, a fait la déclaration suivante : "Les politiques économiques saines et les vastes réformes structurelles mises en œuvre par le Maroc ont contribué à de solides résultats macroéconomiques, notamment sous la forme d’une croissance robuste, d’une inflation faible et d’un système bancaire résilient. Cette évolution favorable, de même que la solidité des fondamentaux économiques et des dispositifs institutionnels ont aidé le pays à amortir l’impact de la crise mondiale et à répondre à des besoins sociaux pressants".
"La montée des cours du pétrole a contribué à une accumulation de tensions sur les plans budgétaire et extérieur. Les autorités ont déjà pris des mesures pour corriger ces facteurs de vulnérabilité, et elles sont résolues à poursuivre des politiques saines. La récente augmentation des prix encadrés des carburants constitue un signe tangible de la détermination des autorités à réformer le système de subventions et à assurer de manière plus générale la viabilité des finances publiques".
Le programme économique du Maroc vise principalement à améliorer les indicateurs sociaux, à réduire le chômage, à rehausser la compétitivité et à relever le potentiel d’une croissance plus vigoureuse et plus solidaire. Les autorités continueront de surveiller la santé du système financier afin de préserver sa solidité, et de maintenir un niveau adéquat de réserves internationales (le Maroc dispose actuellement de 4 mois de réserves de change).
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