Fleur comestible : le Maroc, gros concurrent de la France

26 juillet 2020 - 08h00 - France - Ecrit par : S.A

Le Maroc est l’un des plus gros concurrents de la France en matière de production de fleur comestible.

À Nice, un marché de niche est en pleine expansion. La fleur comestible pousse à la satisfaction des acteurs impliqués dans cette culture. «  Notre métier premier, c’est de servir la restauration haut de gamme, dont les chefs ont toujours de l’avance sur les tendances. En échangeant avec eux, en voyant les magazines, on s’est dit qu’il y a une demande autour de la fleur  », raconte à Challenges Mireille Auda, 58 ans, une agricultrice de la région. La commercialisation de ses cagettes de fleurs représente 10% de son chiffre d’affaires.

Toutefois, la fleur comestible, à elle seule, ne peut sauver la filière horticole. «  Ça reste une niche, pas un marché ! «  On l’a fait pour rajeunir notre image, mais pendant des années, on a perdu de l’argent, explique Aurélie Tourlourat, technicienne au Centre de recherche et d’expérimentation agricole méditerranéen (CREAM) de la Chambre d’agriculture des Alpes-Maritimes. Les gros concurrents sont le Maroc et l’Israël  ».

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Israël - Agriculture

Ces articles devraient vous intéresser :

Après les tomates, le Maroc « inonde » l’Europe de poivron

Après la tomate, le poivron. Le Maroc confirme de plus en plus sa place d’exportateur de poivron, notamment vers l’Europe, avec une forte augmentation de 45 % des exportations ces dernières années.

Les Marocains vont-ils manquer de dattes pour le Ramadan ?

À quelques semaines du mois sacré de Ramadan, des doutes subsistent quant à la disponibilité des dattes en quantité suffisante et à des prix abordables.

Maroc : record d’exportations d’avocat, mais à quel prix ?

Les agriculteurs marocains continuent de produire de l’avocat destiné à l’exportation, malgré le stress hydrique que connaît le royaume. Le volume des exportations de ce produit a déjà atteint 30 000 tonnes.

Les agriculteurs bretons dénoncent « l’invasion » de la tomate marocaine

Une action d’étiquetage a été lancée le vendredi 2 juin 2023 par les producteurs de tomates d’Ille-et-Vilaine et la FDSEA 35, pour dénoncer les tomates importées du Maroc.

Maroc : une croissance paradoxale entre exportations et importations d’avocats

Alors que le Maroc produit de plus en plus d’avocat, devenant l’un des principaux fournisseurs en Europe, la part des importations continuent de croître.

Pastèque et sécheresse : le casse-tête marocain

Faut-il continuer à produire de la pastèque rouge qui nécessite une importante quantité d’eau et épuise les sols, alors que le Maroc connaît la pire sécheresse depuis quatre décennies ? La question divise les producteurs, exportateurs et...

Pénurie de lait : les éleveurs marocains lancent un cri de détresse

Touchés de plein fouet par la sécheresse->95421 et surtout l’augmentation du coût de l’élevage, les éleveurs réclament une aide urgente à l’État, en vue de faire face à la pénurie de lait que connait le royaume.

Tomate marocaine : le nouveau cauchemar des producteurs français

Face à l’augmentation des importations de tomates marocaines, les producteurs français expriment leur inquiétude et pointent du doigt une concurrence déloyale.

Maroc : la pastèque sacrifiée pour préserver l’eau ?

Des associations locales de la province d’Al Haouz ont sollicité Rachid Benchikhi, le gouverneur de la province, pour qu’il interdise la culture de pastèques et de melons.

Maroc : appel pressant des exportateurs de légumes

Les associations de producteurs et exportateurs de fruits et légumes appellent le gouvernement d’Aziz Akhannounch à autoriser la reprise des exportations.