Les envois de fonds des migrants dans le monde sont en forte baisse. Ils devraient chuter de 20% en 2020, soit 110 milliards de dollars, la plus importante baisse jamais enregistrée, selon les prévisions de l’organisation des Nations-Unies (ONU).
Ces envois de fonds vers les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire avaient atteint, l’année dernière, le montant record de 554 milliards de dollars, soit plus de trois fois le montant de l’aide publique au développement. Pour l’ONU, ce chiffre est supérieur à celui des investissements directs étrangers.
La crise mondiale sanitaire a porté un coup sérieux aux secteurs économiques qui emploient des travailleurs migrants, tels que le tourisme, l’hôtellerie et l’agriculture. Par conséquent, nombre de migrants sont en situation de sous-emploi ou sans emploi.
Près de 200 millions de migrants à travers le monde envoient régulièrement de l’argent dans leur pays d’origine et soutiennent ainsi 800 millions de membres de leurs familles qui, dans le monde en développement, dépendent de ces ressources.
D’après le Fonds international de développement agricole (FIDA), la fermeture des services et agences d’envoi de fonds pendant la période de confinement a encore plus compliqué ces envois de fonds.
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