Et si le pédophile Daniel Galvan était extradé vers le Maroc ?

28 septembre 2013 - 21h34 - Espagne - Ecrit par : J.L

Le pédophile espagnol Daniel Galvan pourrait être extradé au Maroc, si la justice ibérique trouve le moyen de se débarrasser de lui, affirme une source judiciaire marocaine à Bladi.net. Le Maroc a demandé officiellement l’extradition de Galvan, pour qu’il purge le reste de sa peine au Royaume.

Daniel Galvan avait quitté le Maroc après avoir bénéficié d’une grâce royale à l’occasion de la Fête du Trône, que le Roi Mohammed VI avait retiré immédiatement après avoir été informé des crimes commis par le pédopornographe.

Fernando Andreu, juge d’instruction espagnol en charge de l’affaire a demandé à ce que le dossier de Galvan soit réexaminé, pour étudier l’éventualité de l’extradition du pédophile vers le Maroc.

Le mis en cause étant d’origine irakienne, n’avait acquis la nationalité qu’après s’être marié avec une Espagnole, donc le fait qu’il n’ait pas de racines espagnoles pourrait jouer contre lui, poursuit notre source.

La détention de Galvan en Espagne a été prolongée de 40 jours supplémentaires, aux termes desquels la justice espagnole devrait se prononcer quant à son extradition. Le cas échéant, il serait libéré. Galvan lui, refuse d’être extradé vers le Maroc.

Daniel Galvan avait été arrêté début août en Espagne, suite au retrait de la grâce royale et au dépôt d’un mandat d’arrêt international par les autorités marocaines. Le pédophile avait été condamné en 2011 à 30 ans de prison pour avoir violé 11 enfants à Kénitra.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Espagne - Droits et Justice - Extradition - Daniel Galvan Fina - DanielGate

Ces articles devraient vous intéresser :

L’affaire "Escobar du désert" : les dessous du détournement d’une villa

L’affaire « Escobar du désert » continue de livrer ses secrets. L’enquête en cours a révélé que Saïd Naciri, président du club sportif Wydad, et Abdenbi Bioui, président de la région de l’Oriental, en détention pour leurs liens présumés avec le...

Au Maroc, le mariage des mineures persiste malgré la loi

Le mariage des mineures prend des proportions alarmantes au Maroc. En 2021, 19 000 cas ont été enregistrés, contre 12 000 l’année précédente.

Maroc : les crimes financiers ont baissé de 47% en 2021

La lutte contre les crimes financiers et économiques au Maroc porte peu à peu ses fruits. En 2021, les affaires liées à ces délits ont fortement régressé de 47,30%, selon le rapport annuel de la présidence du parquet.

Redressement fiscal : Sound Energy fait appel

La compagnie gazière britannique Sound Energy annonce avoir fait appel devant le tribunal administratif, en vue de contester le redressement fiscal mené en 2020 par l’administration générale des Impôts, qui lui a réclamé 2,55 millions de dollars d’impôts.

Le kickboxeur marocain Mohammed Jaraya arrêté par la police

Le kickboxeur néerlandais d’origine marocaine, Mohammed Jaraya, risque gros. Il vient d’être arrêté par la police et les accusations à son encontre pourraient mettre définitivement fin à une carrière pourtant prometteuse.

Mohamed Ihattaren risque d’aller en prison

L’avocat de Mohamed Ihattaren, Hendriksen, confirme que le joueur d’origine marocaine est poursuivi en justice pour légère violence envers sa fiancée Yasmine Driouech en février dernier. La date de l’audience n’est pas encore connue.

Maroc : utilisation frauduleuse de l’autorisation de polygamie

Le premier président de la Cour de cassation et président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), Mohamed Abdennabaoui, a mis en garde les présidents des tribunaux contre l’utilisation frauduleuse de l’autorisation de polygamie.

Vers une révolution des droits des femmes au Maroc ?

Le gouvernement marocain s’apprête à modifier le Code de la famille ou Moudawana pour promouvoir une égalité entre l’homme et la femme et davantage garantir les droits des femmes et des enfants.

Prison : le Maroc explore les « jour-amendes »

L’introduction du système de jour-amende dans le cadre des peines alternatives pourrait devenir une réalité au Maroc. Une loi devrait être bientôt votée dans ce sens.

La justice confirme l’amende de 2,5 milliards de dirhams contre Maroc Telecom

Le recours de Maroc Telecomcontre la liquidation de l’astreinte imposée par l’agence nationale de régulation des télécommunications (ANRT), a été rejeté par la cour d’appel de Rabat.