« Cette décision est destinée à « apaiser » l’Algérie et à « assurer la continuité des flux de gaz et d’électricité vers le pays », ont déclaré à Al Arab les analystes tunisiens, ajoutant que l’invitation du chef des séparatistes Brahim Ghali à la TICAD n’a été « ni calculée ni étudiée » par le gouvernement tunisien.
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En Tunisie tout comme au Maroc, la participation du leader du Polisario continue de susciter des réactions. Naji Jalloul, chef de la Coalition nationale tunisienne et ancien ministre de l’Éducation estime que « Kais Saied (président tunisien) n’aurait pas dû se rendre lui-même à l’aéroport et recevoir le chef du Polisario, c’est inacceptable ». Il dit comprendre la colère des Marocains, car « nous avons avec eux des relations profondément enracinées ». Et de jouer la carte de l’apaisement : cette crise sera “passagère”, car « les relations entre la Tunisie et le Maroc sont plus grandes que cette erreur ».
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La Tunisie a accueilli une « entité non reconnue par les Nations unies », a dénoncé Khaled Al-Sharqawi Al-Sammouni, directeur du Centre d’études politiques et stratégiques de Rabat, qui note par ailleurs une « violation du droit international ».