Quel espoir après l’introduction de la chloroquine dans le traitement ?

À l’instar de plusieurs pays du monde, le Maroc a approuvé il y a quelques jours, l’introduction de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine dans le traitement des cas confirmés de covid-19. Mais quand on sait que les cas de contamination et de décès se sont multipliés ces derniers jours, des voix s’élèvent, demandant à être informées de l’efficacité ou non du traitement dont les mérites sont vantés dans bien de pays.

Selon le comité scientifique mis en place par le ministère de la Santé, le traitement a commencé à être appliqué dans l’ensemble des structures hospitalières traitant les patients covid-19. Une source contactée par Hespress a affirmé que "le protocole a été approuvé suite une décision souveraine et les patients atteints du coronavirus ont commencé à guérir ".

Mais comment expliquer le nombre de décès malgré le traitement à la chloroquine ? Cela s’explique, selon la même source, par le fait que "des patients sont arrivés à l’hôpital dans un état très critique. Au bout d’une demi-journée ou une journée maximum en réanimation, ils ont perdu la vie". Elle indique que pour les patients pris en charge par le traitement à base de chloroquine et d’hydroxychloroquine, "il leur faut du temps pour interagir avec le traitement. Et cela prend entre 15 et 20 jours selon l’immunité de chaque patient".

Le ministre de la Santé, dans une note circulaire, a indiqué que la décision de traiter les patients covid-19 par la chloroquine, a été prise en concertation avec le comité pour toutes les maladies appelées grippes ou infections respiratoires aiguës sévères (IRAS). Le ministre a également souligné qu’une "gestion rationnelle du stock disponible en chloroquine, acquis dans sa totalité auprès du laboratoire français Sanofi basé au Maroc, s’impose", et que les stocks seront gérés par les responsables régionaux des unités d’approvisionnement et de la pharmacie "dans un local sécurisé".