Maroc : Les gardiens de voitures, une mendicité déguisée ?
Les Marocains ont du mal à faire la différence « entre les personnes réellement dans le besoin et celles qui font de la mendicité un métier, voire une activité criminelle »....
À Casablanca, l’interdiction des gardiens de voitures et des vendeurs ambulants a porté ses fruits. La vie a changé à la corniche et au Mausolée Sidi Abderrahmane.
Débarrassés des gardiens de voitures et des vendeurs ambulants, la corniche de Casablanca et le Mausolée Sidi Abderrahmane, respirent. C’est le fruit de l’opération « coup de poing » lancée par les autorités, quelque temps après la nomination du nouveau Wali. Les visiteurs peuvent désormais visiter la corniche sans devoir se soucier des gardiens de voitures et de leurs « lois », a pu constater sur place le quotidien Assabah. Des panneaux rappelant la gratuité du stationnement y sont installés. Désormais, plus de constructions anarchiques aux alentours du Mausolée Sidi Abderrahmane. Le public, y compris les visiteurs du Morocco Mall a désormais accès aux aires de stationnement autrefois réservées aux « clients » de certains faux commerçants du Mausolée.
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Auparavant, des individus en gilets jaunes, agissant comme des gardiens de voitures, régnaient en maîtres sur la corniche de Casablanca et ses environs. Ces gardiens exigeaient et de manière parfois brutale le paiement de la part des automobilistes qui se garent dans des lieux publics. Ces espaces, normalement gérés par les conseils communaux, sont accaparés par ces individus qui n’ont aucun droit légal d’imposer une compensation financière pour leur « service ». Ce phénomène provoquait un mécontentement croissant parmi les Casaouis en raison de mauvais traitements, d’extorsions et parfois même de menaces et d’insultes.
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