Ces derniers sont accusés de corruption et d’abus de pouvoir, nous apprend aujourd’hui le journal Al Massae. Ainsi, celui de Hay Hassani est accusé par plusieurs habitants de « falsifications de numéros de maisons » dans le cas d’un projet de relogement pour des bidonvillois. D’autres caïds pourraient également être inquiétés par la justice.
Comme le rappelle le journal, ces accusations graves surviennent alors que des affaires mêlant des caïds ont fait la une des journaux ces derniers jours. D’abord le caïd de la commune de Deroua qui a été limogé après un chantage sexuel à l’encontre d’une femme qu’il avait menacée de faire emprisonner son mari si elle ne cédait pas à ses avances.
C’est également le cas du caïd de Kénitra qui aurait été entendu par le procureur en début de semaine suite à l’immolation d’une femme le 9 avril dernier. La vendeuse de crêpes Fatiha aurait été giflée par ledit caïd qui lui a ensuite confisqué sa marchandise.