Le GAFI avait déjà retiré le Maroc de sa propre liste grise après que le pays a mis en œuvre un plan d’action concerté avec le groupe. Grâce aux mesures mises en place pour appliquer ce plan, le Maroc a réussi à combler les lacunes de son dispositif de lutte et ne représente plus une menace pour le système financier international en termes de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. La Commission européenne souligne les efforts déployés par le Maroc pour renforcer l’efficacité de ses mécanismes de lutte contre ces crimes et pour corriger les déficiences techniques, en accord avec les recommandations du GAFI.
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L’évaluation approfondie des informations disponibles a conduit la Commission à conclure que le Maroc n’affiche plus de carences stratégiques et mérite d’être retiré de la liste grise.
La procédure de mise à jour de la liste des juridictions de pays tiers à haut risque implique l’élaboration d’un règlement délégué par la Commission européenne. Ce règlement entrera en vigueur après avoir été examiné et approuvé par le Parlement européen et le Conseil. Cette démarche, qui durera environ un mois avec la possibilité d’une prolongation, officialisera le retrait du Maroc de cette liste.