Attentats de Madrid : deux Marocains seront libérés cette année
Trois des 18 condamnés pour les attentats de Madrid sortiront de prison cette année. Il s’agit d’Antonio Toro, Rachid Aglif et Mohamed Bouharrat. Les principaux accusés finiront...
La justice espagnole a condamné mercredi deux marocains, Jamal Zougam et Othman El Gnaoui à une peine cumulée de plus de 42.900 ans de prison, comme auteurs des attentats du 11 mars 2004 à Madrid qui ont fait 191 morts et 1856 blessés et acquitté deux autres marocains, les frères Mohammed et Brahim Moussaten.
La peine maximale de réclusion étant toutefois fixée en Espagne à 40 ans, un espagnol, ex mineur accusé d’avoir fourni les explosifs ayant servi à la confection des bombes qui ont explosé à bord des trains de Madrid, a écopé de la peine la plus lourde après les deux marocains, soit 34.715 années de prison.
L’Audience Nationale, tribunal chargé du terrorisme, a condamné, d’autre part, dix autres marocains, un algérien, des syriens et des libanais à des peines allant de 3 à 23 ans de prison. Un égyptien considéré comme le cerveau des attentats, a été acquitté, à la surprise générale.
Au total sept personnes sur les 28 accusés ont été acquittés. Des peines de prison entre 9 et 23 ans ont été infligées aux autres marocains pour appartenance ou collaboration à organisation terroriste. Il s’agit de Hassan Haski (15 ans), Youssef Belhaj (12), Abdelmajid Bouchar (18), Rafa Zouheir (10) Mohamed Larbi Ben Sellam (12), Hamid Ahmidan (23), Rachid Aglif (18), Fouad El Mourabit Amghar (12), Abdelilah Fadoual El Akil (9) et Sâad El Harrak (12 ans).
Le tribunal a également fixé des indemnisations pour les victimes allant de 30.000 à 1,5 millions d’euros. La sentence a écarté la thèses selon laquelle l’organisation séparatiste basque ETA a participé aux attentats de Madrid. Le tribunal impute ces attentats aux sept personnes qui se sont suicidé à l’explosif, quelques jours après le massacre à bord des trains de banlieue de Madrid et aux personnes condamnées qui ont appartenu ou collaboré à des "cellules ou groupes terroristes de type jihadiste".
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