La fête de l’Aïd Al Mawlid qui coïncide avec les vacances scolaires peut faire exploser les cas de contamination au covid-19. Selon Tayeb Hamdi, chercheur en politique de la Santé, les Marocains pourraient être soumis à « un confinement allégé ».
Le spectre d’un pic de propagation du coronavirus plane sur le Maroc, surtout que plusieurs familles marocaines ont affiché leur intention de voyager. En témoignent les gares routières et ferroviaires qui ont commencé à accueillir de plus en plus en voyageurs. Les mesures de contrôles au niveau des entrées et des sorties des villes sont strictes. À Rabat, par exemple, les barrages ont été multipliés pour s’assurer de l’identité des passagers et vérifier si les visiteurs en provenance des villes confinées disposent de l’autorisation exceptionnelle de déplacement, rapporte L’Opinion.
Les autorités marocaines craignent une montée en flèche des cas de contamination au Maroc avec les déplacements qu’occasionnerait la fête de l’Aïd Al Mawlid et les vacances scolaires. Le souvenir de la célébration de l’Aid El Kbir, qui a propulsé le Maroc vers la barre de 200 000 cas est encore vif.
Les jours à venir risquent d’être très difficiles. Selon Tayeb Hamdi, le bilan des contaminations et le taux de mortalité risquent de monter en flèche.« Dans les conditions actuelles, il est prévu qu’on assiste à une multiplication des cas de décès qui peuvent atteindre 150 cas par jour, sauf en cas de recours à des mesures drastiques comme le confinement », précise la même source.
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