Le rocher d’Al Hoceima perd l’un des éléments architecturaux qui le distinguent. Sa tour d’horloge a été démolie en raison de son état de dégradation avancé et des risques d’effondrement qu’elle présentait, a expliqué le ministère espagnol de la Défense. Le processus de démolition avait été enclenché il y a plus d’un an, plus précisément le 15 juin 2022, rappelle La Razón, soulignant que l’opération devrait nécessiter un budget de 240 797 euros, toutes taxes comprises et être exécutée dans un délai maximum de six mois.
À lire : L’Espagne va démolir la tour d’horloge sur le rocher d’Al Hoceima
L’entreprise Acynia Engineering, seule à soumissionner à l’appel d’offres, a été retenue. La démolition était prévue pour juin, mais en raison de l’absence d’un plan de sécurité sur le chantier, le ministère de la Défense a dû reporter l’opération à cet été. L’opération a été finalement réalisée en août. Selon des sources du ministère, la tour n’avait pas de « valeur historique » et ne sera pas reconstruite, car « elle générait des problèmes aéronautiques et rendait difficiles les manœuvres des hélicoptères ».
À lire : L’Espagne augmente le budget d’entretien des rochers et îles revendiqués par le Maroc
La démolition de la tour d’horloge confirme l’état d’abandon du rocher d’Al Hoceima. L’année dernière, l’armée de Melilla a transféré les restes des corps de 54 militaires espagnols enterrés dans un cimetière sur l’îlot vers le cimetière Immaculée Conception de Melilla. Un autre endroit important du rocher, la Puerta del Varadero, s’est effondré il y a à peine cinq ans. Par ailleurs, le Maroc n’a cessé de revendiquer le rocher d’Al Hoceima ainsi que les îles Chafarinas et Velez de la Gomera.