Grâce à ses multiples ressources en gaz à faible coût et ses progrès en matière d’énergies renouvelables, la zone MENA connaîtra très prochainement un grand développement qui en fera une région incontournable dans l’exportation d’hydrogène bleu et vert, a prévu le rapport de l’Apicorp.
Au Maroc, l’énergie renouvelable, qu’elle soit éolienne, solaire et hydroélectrique, connaît un progrès palpable, avec près de 37 % du mix de production totale du pays et environ 90 % de son pipeline actuel de 3,5 GW. D’ailleurs, certains pays comme Oman, les Émirats arabes unis et l’Égypte « tentent de rattraper leur retard », ont souligné les auteurs du rapport.
Le secteur de l’énergie au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA) en général sera financé à hauteur de 805 milliards de dollars pendant les 5 années à venir, soit une hausse de 13 milliards de dollars par rapport aux 792 milliards prévus dans les perspectives quinquennales de l’année dernière. Par ailleurs, sur les 805 milliards de dollars, 250 milliards seront consacrés à l’électricité, dont près de 40 % réservés aux énergies renouvelables. En 2020, la région MENA a complété près de 1,5 GW d’énergie solaire et cette année 2021, 3 GW supplémentaires devraient être également ajoutés, a précisé la même source soulignant que d’ici cinq ans, environ, 20 GW seront ajoutés.
Il faut noter que, pendant que les pays augmentent leurs plans de diversification énergétique, l’énergie éolienne et d’autres sources, dont l’hydroélectricité, prennent aussi de la valeur.