Le futur partenariat entre l’UE, le Maroc et la Tunisie dans le domaine de l’environnement est source de création d’emplois : des travailleurs hautement qualifiés pour construire et entretenir des parcs éoliens, des centrales solaires, et autres installations énergétiques.
Les préoccupations concernant les effets du changement climatique au Maroc sont croissantes. Fort de ce constant, le royaume mise sur toute initiative visant à compenser son impact environnemental et à mettre le pays à l’abri de la désertification, des sécheresses et de l’élévation du niveau de la mer. Le pays prévoit ainsi d’investir environ 35 milliards de dollars dans les secteurs de l’eau, de l’agriculture et la foresterie au cours de la prochaine décennie.
Le Maroc annonce donc de gros investissements. Mais pourra-t-il vraiment freiner les impacts négatifs du changement climatique sans objectifs politiques d’atténuation pour réduire les émissions de carbone ? Selon les explications de John Holdren, professeur à Harvard et conseiller en énergie de l’ancien président américain Barack Obama, si les efforts d’adaptation, comme la stratégie actuelle du Maroc protègent contre les effets des fluctuations climatiques et du réchauffement planétaire, les efforts d’atténuation préviennent les dommages environnementaux avant qu’ils ne se produisent.
Les politiques climatiques d’atténuation courantes incluent le plafonnement des émissions de carbone et la transition vers des sources d’énergie verte comme le solaire, l’éolien et l’hydroélectricité, a-t-il expliqué. « Nous avons essentiellement trois choix : atténuation, adaptation et souffrance, a précisé le spécialiste Holdren. Plus nous faisons d’atténuation, moins d’adaptation sera nécessaire et moins de souffrance. »