Bourses Unesco-l’Oréal : une marocaine parmi les bénéficiaires

3 mars 2005 - 11h47 - Maroc - Ecrit par :

Des femmes scientifiques représentant 15 pays, dont le Maroc, ont bénéficié des bourses Unesco-l’Oréal 2005 destinées à encourager leurs travaux dans le domaine des sciences de la vie.

Au cours d’une cérémonie organisée, mercredi soir au siège de l’Unesco à Paris, en présence du sous-directeur général de l’Organisation pour les sciences exactes et naturelles, ces femmes ont présenté leurs projets sur les thèmes "la survie d’espèces végétales", "les neurones et chromosomes", "le cancer dans tous ses états" et "les virus, bactéries et maladies".

Le projet présenté par la Marocaine Mariam Allach, dans le cadre du thème survie d’espèces végétales, porte sur la préservation de l’Arganier et la sélection des variétés en vue de la reforestation.

Outre le Maroc, les autres pays représentés sont l’Argentine, l’Australie, la Pologne, la Taïlande, la Turquie, la Corée du Nord, le Brésil, Cuba, l’Italie, la Jordanie, le Burkina Faso, la Côte d’ivoire, le Nigeria et l’Algérie.

Créé en 1998, le prix Unesco-l’Oréal pour les femmes et la science est le fruit d’une collaboration entre une organisation intergouvernementale et une entreprise privée, pour la réalisation de projets communs destinés à soutenir les femmes de science, à encourager les progrès de la connaissance et à améliorer le développement à l’échelle mondiale.

Le rayonnement international du programme de bourses Unesco-l’Oréal est renforcé par des initiatives dans les 15 pays (bourses nationales, séminaires, conférences et actions de tutorat) pour familiariser les jeunes filles avec les carrières scientifiques.

Depuis sa création en 1945, l’Unesco s’est consacrée à l’élimination de toute forme de discrimination et à la promotion de l’égalité entre hommes et femmes.

Tout en concevant des programmes d’éducation scientifique destinés spécialement aux filles, l’Unesco a mis en place une série de chaires académiques reliant les femmes de science du monde entier.

L’organisation développe aussi de nouveaux indicateurs visant à mesurer l’accès des femmes à la formation scientifique et à aider au développement de politiques appropriées dans ses 190 Etats membres.

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