Le palais Alava-Esquivel est depuis 13 ans la propriété de la municipalité de Tanger. La ville marocaine a accumulé une dette de 310 581 euros pour n’avoir pas pris en charge l’entretien ou la réhabilitation de l’immeuble et payé les taxes liées à l’enlèvement des ordures. La société Elkarrekin a alerté sur « de nouveaux risques d’effondrement dans le bâtiment dégradé ». Des risques confirmés par un rapport de février 2023 de la municipalité de Vitoria qui s’est penchée sur les dégradations des éléments de protection sur la façade et à l’arrière du bâtiment.
À lire : Lourde dette de Tanger envers une ville espagnole
Selon Elkarrekin, la dégradation de ces éléments de protection « augmente les risques d’effondrement ». D’après le rapport technique de la société, ces éléments se situent dans le jardin de la rue Herrería et dans la rue Zapatería. Vers la rue Herrería, les grilles de quatre fenêtres du bâtiment sont totalement déchirées et remplies d’ordures. Depuis l’année dernière, le palais est inscrit sur la liste rouge pour « risque d’effondrement », rappelle-t-on.
À lire : Une ville espagnole inflige une grosse amende à la ville de Tanger
« En cas de chute de tout élément du bâtiment, la sécurité et l’intégrité physique des piétons et du quartier sont menacées », a alerté Elkarrekin, appelant les autorités municipales à autoriser, lors de la prochaine session de leur conseil, le lancement, « le plus rapidement possible », des travaux de réhabilitation du palais. Car selon le parti, le Maroc, « propriétaire » du palais, « ne va pas entreprendre » ces travaux.