25 ans après son décès, le roi Hassan II reste une figure centrale dans l’imaginaire collectif marocain. En témoignent les vidéos documentant ses discours et conférences de presse qui cumulent des millions de vues sur YouTube, Facebook et X...
"La Prisonnière", autobiographie de Malika Oufkir, fille du défunt général Mohamed Oufkir, auteur présumé du coup d’Etat de 1972 contre feu Hassan II, sera bientôt adaptée au grand écran par la réalisatrice marocaine Laïla Marrakchi, rapporte le quotidien Assabah.
Le thème du projet de film est sujet à controverse au Maroc, d’autant plus qu’il s’agit de la vie d’une famille dont l’histoire suscite encore une forte polémique dans le pays. L’initiative de Marrakchi est jugée très courageuse dans certains milieux artistiques.
La vie des Oufkir contient tous les ingrédients nécessaires pour faire un grand film à suspense. C’est la première fois au Maroc qu’un film est dédié spécialement à un personnage qui a marqué de son empreinte l’histoire du pays.
Plusieurs réalisateurs marocains ont abordé la thématique des années de plomb dans leurs films, mais aucun d’entre eux n’a eu le courage à ce jour de parler de personnalités comme Oufkir, le général Dlimi, ou encore Mehdi Ben Barka.
Dans "La Prisonnière", Malika Oufkir revient sur sa vie parmi la famille royale marocaine. L’auteur avait été adoptée à l’âge de cinq ans par feu Mohammed V. Elle avait dix huit ans, quand la descente aux enfers de sa famille avait commencé.
Après le coup d’Etat raté mené par le puissant général Oufkir en 1972, ses six enfants et son épouse seront mis en détention dans un lieu secret jusqu’en 1991, date à laquelle ils partent en France.
Accusée souvent de normalisation avec Israël, Laïla Marrakchi compte deux longs métrages à son palmarès, "Marock", sorti en 2004, et "Rock the Casbah" en 2013.
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