Dans la ville de détroit, la chambre criminelle près la cour d’appel a connu d’une affaire qui relève du proxénétisme. Elle a condamné mercredi, une femme à cinq ans de prison, pour avoir transformé son appartement en maison close pour mineures.
Cinq ans de prison ferme et 100.000 dirhams d’amende. C’est la peine infligée par la chambre criminelle près la cour d’appel de Tanger à la mise en cause. Comme chef d’accusation, il lui est reproché de s’être livrée à une "traite d’êtres humains et exploitation de mineurs à des fins de prostitution".
La proxénète a transformé en un "foyer de prostitution des mineures", l’appartement dont elle disposait près de la place des Nations, dans le centre-ville. Et, profitant de la vulnérabilité et la précarité des filles de familles défavorisées qui arrivent à Tanger en quête de travail et de mieux-être, elle les obligeait à des rapports pour des prix allant de 500 à 5000 dirhams.
Les victimes qui étaient intimidées et sous son autorité absolue étaient privées de sortie. Finalement, ayant réussi à s’échapper, l’une d’entre elles s’est rendue à la police pour dénoncer l’horreur. C’est ainsi que les éléments de la police de la ville ont mis la main sur la proxénète.