L’inquiétante multiplication des cafés à chicha à Casablanca
De nombreux Casablancais se plaignent de la prolifération des cafés à chicha ou narguilé, en particulier ceux à proximité des établissements scolaires.
Le ministère de l’Intérieur veut en découdre avec les cafés à chicha ou à « narguilé » qui se sont implantés à Salé et qui font l’objet de nombreuses plaintes de la part des riverains.
Situés dans la zone de la Marina, sur les boulevards Lalla Meryem et Lalla Amina dans l’arrondissement Al Mazraa à Tabriquet, ces cafés à chichas, qualifiés de « nids de débauche » sont dans le collimateur des autorités. D’après Hespress, le fait d’être proches de certaines écoles fait de leur existence un danger pour les élèves, selon les nombreuses plaintes reçues par les autorités.
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« Addiction, odeurs dérangeantes, manque d’hygiène, chicha partagée, fumées imposantes inhalées par des clients ou fumeurs passifs » sont les plaintes déposées contre ces endroits qui sont des lieux que l’on accuse d’être des endroits de transmission de maladies respiratoires et autres.
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C’est donc pour mettre fin à cette situation que le ministère de l’Intérieur a lancé plusieurs campagnes dans la ville de Salé, afin de « protéger la santé des citoyens et maintenir l’ordre et la sécurité publique ». De plus, il sera procédé au contrôle de ces cafés afin de voir s’ils sont en conformité avec la loi.
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En réponse à une question écrite d’Abdellah Bouanou du groupe parlementaire du Parti de la Justice et Développement (PJD), le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit avait souligné que la loi interdit l’usage ou la vente de tabac brut et manufacturé, y compris le « moassel », sans licence. Ainsi, devant l’obstination des patrons de cafés à chicha, les autorités locales effectuent régulièrement des descentes pour des inspections à l’improviste.
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