C’est officiel : le mois de Ramadan débutera ce lundi 11 mars en Belgique, a annoncé le Conseil Musulman de Belgique (CMB) ce dimanche. Cette période sacrée pour les musulmans est un moment de piété, de prière et de recueillement.
Les chaînes de télévision proposent cette année encore un assortiment varié de feuilletons, séries, cinéfilms et autres documentaires. Juste après la rupture du jeûne, moment de forte audience, 2M propose une nouvelle sitcom « Mbarek ou Massoûd », une histoire de voisinage, avec une série de conflits et de frictions. Abdelkhalek Fahid, Mohamed El Khiyari, Abdelkader Moutaâ et Fatema Zahra Lâroussi interpréteront des situations burlesques inspirées de notre quotidien. Rachid et Hicham reviennent avec leurs interviews pour piéger des stars.
Au menu ce Ramadan, Khaled, Alpha Blondy, Pascale Machaâlani, Rami Ayach, Amel Bent, Chimène Badi, Sheryfa Luna… 2M propose aussi des sketches, des gags et des caméras cachées.
Al Aoula promet pour sa part la troisième partie de la sitcom « Sir Hta Dji », avec Mohammed El Jem. La chaîne ressortira ses archives et diffusera d’anciens sketchs humoristiques de comiques célèbres.
L’émission « Rommana wa Bartal » revient aussi avec de nouvelles aventures. « Une conteuse s’inspire de la culture orale et des contes populaires marocains et nous invite dans un monde de rêve et de mystères », expliquent les responsables programmation de la chaîne. En ce qui concerne la série « Al Qadia », c’est aussi une nouvelle saison, avec de nouveaux crimes à élucider par l’équipe de la police scientifique dirigée par le commissaire Ben Dahmane. Pendant ce mois sacré, 2M propose aussi une mini-série intitulée « les hirondelles reviennent toujours ». Il s’agit d’une saga familiale où deux mondes s’affrontent, celui des nantis où l’impunité est loi, et celui d’un homme modeste mais libre. C’est une histoire d’amour où s’enchevêtrent mépris, haine et vengeance.
Evènement-phare de ce Ramadan, le feuilleton « Tarikt Al Battach », qui retrace la vie d’un homme riche et bon vivant, qui a trois fils, chacun d’entre eux représentant un idéal-type de la société : un homme de foi, un intellectuel et un homme de vice.
Le cinéma marocain restera présent sur 2M. Tous les mardis soirs, les télé-spectateurs auront rendez-vous avec des cinéfilms marocains : « Wake Up Morocco » de Narjiss Nejjar, « Mémoire en détention » de Jilali Ferhati, « Morrocan dream » de Jamal Belmejdoub, « Tilila » de Mohamed Mernich, « Les cœurs brûlés » de Ahmed El Maouni.
2M continue aussi à encourager la production nationale et propose 4 productions maison : « Allo Canada » de Mohammed Achouar, « Ghoroub achams » de Jilali Ferhati, « Regraguiya » et « Al Bahit ».
Côté musique, le programme est bien fourni. Une émission sera consacrée à la musique populaire soufie, au malhoun et à la musique des Aïssaouas. Une autre invitera Ba Jeddoub et Oumniya. Dans l’émission « Al Kalam Al Mouzoune », des animateurs offriront une nouvelle approche du malhoun, de la musique andalouse, du gharnati, afin de les rendre plus accessibles à toutes les couches de la population et notamment aux jeunes.
Du festival Voix de Femmes, dont la première édition a eu lieu en juillet dernier à Tétouan au Festival de Fès des musiques sacrées du Monde, 2M proposera aussi un choix des meilleurs concerts avec Majda Roumi, Mohammed Abdou, Zad Moultaka…
Afin de faire plaisir à tout le monde, la chaîne promet aussi des feuilletons égyptiens, mexicains, américains et turcs. Le cinéma international occupera une place de choix, avec de grands films tous les dimanches soir (« Fight plan », « Firewall », « Erin Brokovitch », « Le cinquième élément », « Danse avec les loups », « Nixon » et « Jerry Maguire »). Une série de documentaires intéressants est aussi au menu. « Le cinéma musical arabe » de Saïda Boukhemal nous replongera dans le paysage exotique et glamour du sud de la Méditerranée dans les années 1950. Est prévu aussi un documentaire émouvant sur « Dikra », une grande star qui a marqué la scène musicale arabe et qui a prématurément disparu.
Enfin, l’artisanat marocain sera à l’honneur avec un documentaire riche en enseignements. Pendant deux ans, le réalisateur a parcouru les ruelles des médinas et des villages marocains, engageant avec les artisans un contact chaleureux. Ces derniers lui ont montré quelques-unes de leurs techniques.
Sur Al Aoula, 5 téléfilms produits par la SNRT et réalisés par des Marocains seront diffusés, certains en darija et d’autres en amazigh. 4 pièces de théâtre sont également programmées pour ce mois sacré. « La production nationale sera omniprésente car la SNRT souhaite encourager les acteurs et réalisateurs marocains », indique Khalid El Hattab, chef de service de la planification des programmes.
Source : L’Economiste - Nadia Belkhayat
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