« Comment sortir du monde ? » C’est le titre du tout premier roman du Franco-marocain Marouane Bakhti, paru aux Nouvelles Éditions du réveil en mars 2023. Il y raconte la vie, telle qu’elle vient, dans une famille biculturelle. Un récit éblouissant.
Paru aux éditions Tarik, « Marocains de l’autre rive » est consacré à la vie de l’association « Migrations et développement » qui oeuvre particulièrement dans le domaine de la promotion sociale dans la région de Taroudant.
Cet ouvrage de 232 pages, format moyen, traite des problèmes sociaux dont souffrent les immigrés marocains résidant en France, issus de cette région du Royaume, ainsi que de leur contribution au développement du pays.
Le livre jette la lumière sur la naissance de cette association à travers le destin de Jamal Lahoussain, un syndicaliste qui a milité contre la fermeture de l’usine où il travaillait depuis 15 ans en France. Après avoir perdu sa bataille, Jamal incite ses compatriotes candidats au retour à leur pays d’origine à investir leurs pensions de retraite dans des projets de développement au Maroc.
C’est ainsi qu’est fondée, en 1987, l’association « Migrations et développement » par Jamal qui, grâce aux fonds récoltés auprès de ces concitoyens résidant en France, s’est lancé dans la réalisation de projets d’électrification d’Imgoun, sa terre natale, avant d’étendre son action à d’autres villages de la région de Taroudant qui souffrent de l’enclavement et du manque d’infrastructures de base.
Selon Mme Zakya Daoud, ce nouvel ouvrage qui intervient huit ans après « Marocains des deux rives » est le fruit d’une nouvelle enquête menée dans la région de Taroudant où de « grands changements » se sont produits à la faveur de l’action de l’association « Migrations et développement ».
L’ouvrage raconte aussi comment « Migrations et développement », qui s’occupait par le passé de la réalisation de projets d’infrastructures de base (électrification, eau, éducation informelle, alphabétisation, routes et barrages), s’est investie dans des activités génératrices d’emplois et de revenus pour assurer un développement durable à travers la mise en place de coopératives d’Argan, d’olives, du safran et du tourisme rural..., a expliqué Mme Zakya Daoud.
Partagés entre les deux rives de la Méditerranée, les immigrés marocains sont devenus, de cette manière, des agents de développement dans leur pays d’origine, a-t-elle souligné.
« Marocains de l’autre rive : Les immigrés marocains, acteurs du développement durable », Zakya Daoud.
Al Bayane
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