La publication de cette vidéo incriminée a été faite, suite à une tentative de drague qui a mal tourné, selon les propos de l’adolescente lesbienne. Une fois éconduit, le dragueur, un musulman, a proféré un florilège d’insultes, revêtant souvent un caractère homophobe, dont certaines invoquent "Allah", poursuit la victime.
Sur un coup de tête, l’adolescente a réalisé la vidéo, publiée sur son compte Instagram, le samedi 18 janvier. Dans cette vidéo, elle a déclaré sa haine pour le Coran : "Il n’y a que de la haine là-dedans. L’islam, c’est de la merde, c’est ce que je pense. Je ne suis pas raciste, pas du tout. On ne peut pas être raciste envers une religion. Votre religion, c’est de la merde, votre Dieu, je lui mets un doigt dans le trou du c**. Merci. Au revoir", avait lâché l’auteure de la vidéo : "Je dis ce que je pense, j’en ai totalement le droit et je ne regrette pas du tout", avait-elle ajouté.
La vidéo a été relayée sur Twitter, provoquant la colère de certains internautes et des menaces contre Mila. Finalement reconnue par quelques-uns qui ont dévoilé le nom de son lycée, Mila a refusé de revenir dans son établissement par peur d’être agressée.
Sans surprise, les propos de la victime ont été exploités par l’extrême droite pour nourrir leur haine envers l’islam et les musulmans. Mila a finalement présenté ses excuses et déploré la récupération de ses propos par l’extrême droite contre qui elle a porté plainte. Selon France Bleu Isère, une enquête pour "menaces de mort" a été ouverte par le procureur de Vienne et confiée à la section des recherches de la gendarmerie, compétente en matière de cybercriminalité.