À cette première audience, la défense du journaliste Souleiman Raissouni a demandé à la cour la liberté provisoire de ce dernier. La cour a renvoyé la requête pour être examinée à la prochaine audience prévue le 2 mars.
À l’ouverture de ce procès, un sit-in a été organisé devant le tribunal pour demander la libération de Raissouni. Les manifestants, essentiellement des défenseurs des droits de l’homme, des journalistes et des proches de l’accusé, considèrent que sa détention est « arbitraire » et constitue « une atteinte à la liberté d’expression ».
Déplorant le maintien en prison de son mari et « la torture psychologique » qu’il subit, sa femme, qui a également pris part à ce sit-in, espère que la justice va le poursuivre en état de liberté.
Pour rappel, Souleiman Raissouni, rédacteur en chef du journal Akhbar Al Yaoum, est poursuivi pour « viol d’un jeune homme et séquestration ». Il a été arrêté devant son domicile le vendredi 22 mai et déféré plus tard devant le juge d’instruction de la Cour d’appel de Casablanca. Le tribunal a ordonné sa mise en détention provisoire pour les besoins de l’enquête. Le journaliste n’a jamais reconnu les faits et clame son innocence.