Rachid Moumen
Brahim Cherabi, 30 ans, et Younis Bahou, 25 ans, ont mortellement agressé Rachid Moumen à l’arme blanche à Bressoux (Liège), le 6 juin 2018. La victime, née à Fès comme ses agresseurs, jouissait d’une bonne réputation en Belgique où elle travaillait comme tailleur de pierres pour subvenir aux besoins de sa famille, fait savoir 7 sur 7, citant les résultats de l’enquête de moralité réalisée sur le jeune homme. Rachid Moumen a un casier judiciaire vierge et est décrit par sa compagne comme un homme gentil, serviable et attaché à sa famille, et principalement à sa mère, restée au Maroc.
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Quant à Brahim Cherabi, principal agresseur de Rachid, il est issu d’une famille pauvre et a arrêté ses études à l’âge de 16 ans pour subvenir aux besoins de sa famille au Maroc. Il a rejoint la Belgique en 2012 et s’est marié en 2015 avec une Belge. Le couple a trois enfants et Brahim rêve d’ouvrir son commerce pour assurer l’avenir de ses enfants. Il est présenté dans l’enquête de moralité comme un homme débrouillard, actif, poli, souriant et généreux.
Younis Bahou, lui, a immigré en Belgique depuis le Maroc à l’âge de 20 ans, dans l’espoir de trouver du travail. Cousin de Brahim Cherabi, il a résidé avec ce dernier et a travaillé dans un snack de Bressoux. Il a ensuite rencontré en 2017 sa compagne qu’il envisage d’épouser. Les deux vivent en couple à Liège. Sans casier judiciaire, ses proches le décrivent comme un garçon attentionné, gentil et serviable.
Hier, jeudi, les avocats de la partie civile et ceux de la défense ont présenté leurs plaidoiries, avant la délibération prévue ce vendredi.