L’Exécutif espagnol sera le 29 novembre prochain devant cette commission pour soutenir si oui ou non le Maroc est le responsable de l’espionnage des téléphones portables de Sanchez et des ministres de la Défense, Margarita Robles, et de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, intervenu en mai-juin 2021, en pleine crise diplomatique entre le Maroc et l’Espagne.
L’Union européenne a ouvert une enquête sur diverses affaires d’espionnage à l’aide du logiciel israélien Pegasus. La semaine dernière, la présidente de la commission d’enquête, l’eurodéputée néerlandaise Sophie in’t Veld, a annoncé la disponibilité de son rapport provisoire. Ce document auquel Ok Diario a eu accès, renseigne que l’enquête sur l’espionnage des téléphones de Sanchez, Robles et Marlaska n’a abouti à aucune conclusion.
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La comparution des représentants du gouvernement devant cette commission permettront de trouver, peut-être, de nouveaux éléments et de faire la lumière sur cette affaire afin de déterminer si le Maroc est « potentiellement responsable » de cette cyberattaque. Le rapport évoque cette possibilité, mais ne la confirme pas, faute de données.
« Le parlement européen n’a pas été en mesure d’apporter la preuve de la responsabilité du Maroc dans l’espionnage des téléphones du président du gouvernement espagnol et de certains de ses ministres. Je serais ravie d’avoir des informations du gouvernement espagnol », a déclaré la présidente de la commission.