Un remaniement ministériel s’annonce imminent. Qui sont ceux qui ne feront plus partie de l’équipe d’Aziz Akhannouch ou garderont leurs portefeuilles ?
La crise entre la Société anonyme marocaine de l’industrie du raffinage (Samir), principal raffineur du royaume et le gouvernement marocain prend une tournure politique. Le groupe au bord de la faillite, ne paye même plus les salaires de ses 950 employés.
Mohammed Al Ammoudi, patron soaudien du groupe marocain a quitté le royaume lundi sans payer les salaires de ses employés, après avoir tenté de rencontrer en vain le roi Salmane d’Arabie Saoudite à Tanger, afin qu’il intervienne en sa faveur pour que sa dette envers le gouvernement soit épongée, soit 1,2 milliard d’euros.
Le monarque saoudien semble avoir fait comprendre à Al Ammoudi qu’il est dans l’obligation d’honorer ses dettes envers le Maroc, où il a réalisé d’énormes bénéfices. Le gouvernement marocain affirme qu’il défendra jusqu’au bout les employés de La Samir.
La réunion de sortie de crise entre le milliardaire, deuxième fortune d’Arabie Saoudite, et le gouvernement marocain, n’aurait abouti à aucune solution. Plusieurs unités de production ont cessé leur activité, mais cette situation n’affecterait pas l’approvisionnement du pays en pétrole, rassure le gouvernement.
Le groupe affecté par la baisse brutale du cours mondial du pétrole, est détenu à hauteur de 67,27% par Al Ammoudi à travers sa filiale marocaine, Corral Holding Maroc. La Samir a enregistré plus de 3,4 milliards de DH de pertes en 2014.
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