De nombreux artistes marocains dénoncent l’avidité des organisateurs de festivals à s’accaparer du cachet du chanteur en échange de l’inscription de son nom à l’un des évènements d’été. Ils appellent le ministère de la Culture à intervenir.
La quatrième édition du festival de l’immigré d’Imintanoute s’est ouverte, vendredi en fin d’après-midi, par une parade des différentes formations musicales et troupes folkloriques participant à cette manifestation.
Initiée cette année sous le thème "patrimoine et identité", cette édition rendra hommage à la légende de la chanson amazighe, Rkiya Damsiriya.
Cette édition s’assigne pour objectif principal la préservation du patrimoine culturel de l’immigré à travers la consolidation de ses liens avec la mère-patrie et de ses racines historiques et civilisationnelles. Elle ambitionne également d’accorder une attention particulière à l’immigré en sa qualité de citoyen pour l’établissement de véritables passerelles de dialogue et de communication.
Au menu de ce festival, qui se poursuit jusqu’au 14 août, figurent l’organisation d’une journée d’étude sur "le tourisme rural dans le cercle d’Imintanoute : réalités et perspectives", ainsi qu’une série d’activités à vocation sociale, dont une opération de dépistage de diabète et une autre de circoncision en faveur des enfants de familles nécessiteuses, des consultations en ophtalmologie et la distribution de lunettes à des mal-voyants. Il prévoit en outre un tournoi de l’immigré en football pour les Cadets, une course nationale sur piste et un tournoi de pétanque.
Les jeunes seront également au rendez-vous, chaque soir, avec des shows offerts gracieusement par des troupes spécialisées en Hip Hop.
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