Après avoir constaté 6 061 infractions en 2022 dans le cadre des enquêtes relatives à la fraude domiciliaire de certains demandeurs d’emploi, la Belgique a décidé de durcir sa lutte contre ce type de fraude, ainsi que la fraude concernant des chômeurs.
L’office national de l’Emploi (ONEM) et la police se donnent la main pour mener une lutte implacable contre la fraude au domicile et la fraude concernant des chômeurs qui déclarent habiter seuls pour pouvoir percevoir des allocations plus importantes alors qu’ils vivent en réalité avec une ou plusieurs autres personnes, fait savoir La Dernière Heure. Une collaboration motivée par les résultats de 20 730 enquêtes relatives à la fraude domiciliaire. L’ONEM a constaté 6 061 infractions.
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Selon les explications d’Anne-Lise Roty, inspectrice sociale à l’ONEM, les chômeurs doivent avoir leur résidence principale en Belgique et y résider effectivement, afin de pouvoir bénéficier des allocations. « Le contrôle s’effectue via une attestation de résidence envoyée par l’ONEM à l’allocataire qui doit se présenter en personne à son administration au plus tard le 8ᵉ jour qui suit l’envoi du document. À défaut, il voit son indemnisation suspendue jusqu’à la veille de la date à laquelle son attestation de résidence a été validée », poursuit-elle.
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Aussi, a-t-elle ajouté qu’« outre cette procédure, le service d’inspection de l’ONEM peut-être amené à effectuer des enquêtes initiées sur la base par exemple de signalements ou de dénonciations ou de constats effectués par la police des aéroports et transmis par l’intermédiaire de l’auditorat du travail. » Et de préciser : « On a par exemple des personnes qui nous signalent que le voisin touche le chômage tout en résidant à l’étranger plus de la moitié de l’année. Au niveau des aéroports, la police peut aussi effectuer des contrôles et en cas de suspicion, les données nous sont transmises. »