Le religieux était sous le coup d’une assignation à résidence depuis le 22 novembre dernier suite à la perquisition de son domicile et à la mosquée Aïcha où il officie. Le ministère de l’Intérieur avait estimé « qu’il existait des raisons sérieuses de penser que l’intéressé constituait une menace pour l’ordre et la sécurité publics ».
Dans une décision rendue le 4 décembre dernier, le tribunal administratif de Montpellier avait rejeté la requête formulée par l’imam dans laquelle il contestait son assignation à résidence.
On lui reprochait, entre autres, quelques déclarations faites au lendemain des attentats de Paris. « Le musulman pour les Occidentaux, c’est un grand géant mais il est en train de dormir et il est malade. Ils ont peur que ce géant malade (...) ne se réveille (...) Qu’est ce qui arrivera ? Il reprendra sa place dans la sphère de la Terre, il reprendra son rôle, il va remettre les pendules à l’heure. », avait-il déclaré.