Ces révocations pourraient intervenir dans les prochains jours, fait savoir Al Akhbar qui précise que ces fonctionnaires avaient été nommés par l’ancien ministre islamiste, Mustapha Ramid. Ouahbi a récemment limogé le secrétaire général du ministère Abdelillah Hakim Bennani et le directeur général de la Fondation des œuvres sociales, Mustapha Dahdouh, rappelle le journal.
À l’origine de ces limogeages, des mauvaises pratiques dans la gestion des projets du ministère. Certains responsables proches du PJD auraient pris des décisions sans le consulter le ministre. « Ces mêmes fonctionnaires auraient une part de responsabilité dans les dysfonctionnements que connaissent plusieurs projets dont la réalisation traine ou ils ont été définitivement arrêtés », souligne-t-on.
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Récemment, Ouahbi a déclaré au parlement qu’il a ouvert une enquête interne sur des soupçons de corruption dans les marchés relatifs à la construction des tribunaux, révélant que certaines sociétés s’adjugeaient des marchés sans réaliser les travaux qui leur ont été confiés. Les dossiers seront soumis au parquet général pour déclencher des poursuites judiciaires, a-t-il indiqué.
Pour rappel, l’inspection générale du département avait effectué un audit sur les projets et les chantiers en difficulté. Auparavant la cour des comptes avait enregistré des dysfonctionnements dans les marchés du ministère de la Justice qui ont coûté des dizaines de millions de dirhams aux contribuables.