La justice a privilégié l’intérêt supérieur de l’enfant, estime Anouar Kbibech, président du Rassemblement des musulmans de France (RMF). « Cette décision n’avait pas accordé, au sens de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant, une attention primordiale à l’intérêt des enfants », considèrent les juges.
Pour Kbibech, les musulmans de France n’ont jamais réclamé des « repas confessionnels » dans les cantines scolaires. Mais, ils souhaitaient plutôt continuer à bénéficier de repas de substitution au porc. En effet, le plus important est que les enfants de toute confession et de toute conviction puissent manger ensemble à la même table, et non pas forcément les mêmes menus.
En septembre 2015, le conseil municipal avait mis à ce menu pourtant en vigueur dans la municipalité depuis 1984.