Le lobby algérien semble faire feu de tout bois contre la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur le Sahara. L’administration Biden ne cède pas à la pression.
Lors de la session consacrée à l’approbation de la désignation par le président Joe Biden du général Lloyd Austin à la tête du Pentagone, le chef de la commission de la défense au sénat américain, James Inhofe, un des défenseurs du Polisario a tenté d’avoir de celui-ci une position en faveur de la tenue d’un référendum au Sahara marocain.
Le sénateur Inhoff a souligné que « les États-Unis étaient auparavant favorables à la tenue d’un référendum au Sahara », affirmant que « les 54 pays africains soutiennent l’organisation d’un référendum ». Mais cette allégation est en contraste frappant avec la réalité, car la majorité des États membres de l’Union africaine soutient le plan d’autonomie proposé par le Maroc.
Cette tentative de M. Inhofe n’a pas, pour l’instant, prospéré. « C’est une question que nous voulons certainement examiner de plus près avant que je vous donne une réponse à ce sujet, monsieur », lui a répondu le prochain chef du Pentagone.
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Les lobbies algériens à Washington ont réagi à la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental.
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