Sur les 5,1 millions d’immigrés établis en France, près de 42% d’entre eux vivraient dans des quartiers où 28% de la population serait touchée par le chômage, nous apprend l’enquête menée sur la ségrégation en France "Trajectoires et origines".
L’étude réalisée par l’Institut national d’études démographiques (Ined) et l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (Insee), rapporte que 40% des immigrés seraient victimes de ségrégation.
Le lieu de résidence n’en est d’ailleurs pas toujours la raison. L’étude démontre par exemple que les immigrés les plus discriminés sont ceux qui saisissent le moins la justice.
Les femmes, elles, avouent être moins victimes de discrimination que les hommes, indique la même enquête, qui impute ce constat au fait que les femmes seraient mieux tolérées dans certains milieux notamment les boites de nuit.
L’enquête réalisée en 2008, s’est intéressée à un échantillon d’environ 22.000 personnes nées entre 1948 et 1990, de parent(s) immigré(s). Ces enfants d’immigrés seraient toutefois moins touchés par la ségrégation que leurs parents et mieux intégrés dans leur pays d’accueil.
Ces articles devraient vous intéresser :
