A fin septembre dernier, ces transferts totalisaient déjà 44,7 milliards de DH, contre 44,3 milliards de DH, au cours de la même période en 2012, et 49,72 milliards de DH fin octobre 2013, soit une hausse respective de 0,9% et 0,5%.
Première source de devise au pays, juste avant le tourisme, les transferts des MRE vers leur pays d’origine font vivre l’équivalent d’un million de pauvres au Maroc, affirmait en juillet dernier le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane devant le Parlement.
Le gouvernement, conscient de l’importance de ces transferts, tente de mieux identifier aujourd’hui les besoins des MRE, dont les dépôts bancaires au Maroc avoisinent les 130 milliards de DH.
Si les premières générations d’immigrés investissaient dans l’immobilier ou dans les petits commerces dans leurs régions d’origine, les nouvelles générations d’immigrés, elles, n’hésitent pas à revenir au Maroc et même créer des entreprises.
Une étude du Haut Commissariat au Plan (HCP) révélait que les intentions d’investissement des MRE au Maroc "sont trois fois plus élevées que dans le pays d’accueil". Cette tendance concerne aussi bien les jeunes que les personnes plus âgées.