El pasaporte español
L’homme résidant depuis de nombreuses années en Espagne s’est vu refuser la citoyenneté à cause de sa non maîtrise de la langue. Pourtant, le ministère de la Justice avait donné son aval mais l’Audience nationale, la plus haute juridiction du pays, en a décidé autrement.
Ainsi la connaissance de l’espagnol « est une composante de l’exigence d’un degré suffisant d’intégration dans la société espagnole que la partie intéressée doit justifier », énonce l’Audience nationale dans sa décision rendue cette semaine.
En plus de la langue, le ressortissant marocain éprouvait des difficultés à répondre à des questions sur l’histoire et la civilisation du pays ainsi que sur les institutions.
La justice espagnole a toujours été pointilleuse sur l’intégration des personnes souhaitant acquérir la nationalité. Il y a quelques semaines, elle avait refusé d’accorder la nationalité à une Marocaine qui estimait que Sebta faisait partie du Maroc.