Les données obtenues auprès du tribunal social de première instance de Casablanca indiquent que le nombre de mariages mixtes a chuté de plus de 60% jusqu’au 24 novembre 2020. Dans une déclaration à la MAP, la procureure du roi près cette juridiction, Malika Chgoura a précisé que les actes de mariage de ce type scellés au niveau de la métropole se sont élevés à 506 cas seulement, contre 1 295 durant la même période de l’année dernière.
Selon ses explications, plusieurs facteurs expliquent cette baisse : la fermeture des frontières marocaines pour une longue période et les difficultés de déplacement entre les pays, la cessation de l’activité au niveau des juridictions spécialisées de statuer sur ces demandes durant plus de 3 mois (confinement obligatoire) et le renforcement des lois en vigueur dans ce domaine, qui visent en premier lieu à protéger et à préserver les droits des citoyens marocains désireux de convoler avec une personne étrangère.
Ces mariages ont concerné 366 citoyennes marocaines et ont engagé des ressortissants de plusieurs pays, essentiellement la France (137 cas), l’Arabie saoudite (44 cas), les États-Unis (36 cas), la Turquie (32 cas), la Grande-Bretagne (27 cas), l’Allemagne (22 cas), l’Italie (19 cas), le Canada (17 cas), l’Égypte (15 cas), l’Algérie (14 cas), l’Espagne (13 cas), la Tunisie (12 cas), Qatar (11 cas) et les Pays-Bas (10 cas).