Maroc : les loueurs de parasols font la loi

29 juillet 2023 - 17h00 - Maroc - Ecrit par : S.A

À Tétouan, M’Diq et Al Hoceima, les loueurs de chaises et de parasols dictent leur loi aux estivants venus nombreux passer de bons moments sur les plages. Le sujet arrive au Parlement.

Les loueurs de chaises et de parasols exploitent illégalement les plages du Nord du Maroc. Présents sur les espaces balnéaires, ils « agissent violemment pour intimider les estivants qui se trouvent généralement en famille », les « obligent à accepter leurs services » rapporte le quotidien arabophone Al Akhbar. Des faits dénoncés par les associations de protection des consommateurs dans le Nord.

À lire : Maroc : l’anarchie des loueurs de parasols sur les plages dénoncée

Récemment, les autorités compétentes ont dépêché des commissions de contrôle sur les lieux. Ils avaient pour mission de s’assurer du strict respect des dispositions réglementaires régissant l’occupation temporaire des domaines publics et maritimes. Peine perdue. Après leur contrôle, rien ne changera. Les mauvaises pratiques ont repris de plus belle.

À lire :Maroc : voici les plages qu’il faut éviter cette année

Le sujet arrive alors au Parlement. Des députés évoquent les dysfonctionnements liés au « non-respect des cahiers des charges relatifs à cette activité saisonnière, notamment en termes de nombre de parasols mis à la location sur les lieux ou encore de superficie exploitée ». Vers un début de solution ?

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Tétouan - Al Hoceima - M’diq - Parlement marocain

Aller plus loin

Maroc : l’anarchie des loueurs de parasols sur les plages dénoncée

Face à la montée de la grogne des estivants qui dénoncent l’anarchie sur certaines plages marocaines à cause des loueurs de parasols, des députés ont interpelé les autorités...

Maroc : voici les plages qu’il faut éviter cette année

Alors que les 24 plages propres (Pavillon bleu) au Maroc ont été révélées cette semaine, le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable vient de publier...

Casablanca : Opération coup de poing contre les faux gardiens et les parasols illégaux

Casablanca veut en finir avec le diktat des gardiens de voitures illégaux et l’anarchie des loueurs de parasols qui perturbent la tranquillité des estivants dans la zone...

Maroc : une plage interdite aux femmes

Le ministère de l’Intérieur, ainsi que plusieurs autorités locales et associations de défense des droits de l’Homme ont été saisis par le Front national contre l’extrémisme et...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : la liste des députés poursuivis pour corruption s’allonge

Trois députés marocains viennent d’être déférés devant la justice pour corruption. Déjà une vingtaine de parlementaires sont poursuivis en justice pour des faits de corruption et dilapidation des deniers publics.

Maroc : la retraite à 65 ans ?

Alors que les députés de l’opposition rejettent le projet du gouvernement d’Aziz Akhannouch de porter l’âge de la retraite à 65 ans, Younes Sekkouri, le ministre de l’Intégration économique, de la Microentreprise, de l’Emploi et des Compétences, dément...

Maroc : une centaine de nouveaux trains à acquérir

L’Office national des chemins de fer (ONCF) a annoncé l’acquisition progressive de 100 nouveaux trains fabriqués localement, et ceci dans les 10 prochaines années.

Maroc : le parlement discute de la fiscalité des auto-entrepreneurs

Au Parlement marocain, des groupes de l’opposition ont proposé des amendements concernant le projet de loi de finances (PLF) pour l’année 2024 dont l’un vise à encourager l’engagement dans l’économie organisée et à améliorer l’attractivité du système...

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.

Maroc : le débat sur l’interdiction de TikTok s’invite au parlement

Plusieurs députés marocains appellent à l’interdiction de TikTok au Maroc. Ils s’inquiètent de la qualité des contenus publiés sur ce réseau social chinois qui, selon eux, constitue un danger pour la jeunesse.

Maroc : pas de congé menstruel pour les femmes fonctionnaires

La proposition de loi visant à instaurer un congé menstruel, d’une durée ne dépassant pas deux jours par mois, en faveur des femmes fonctionnaires n’a pas reçu l’assentiment du gouvernement.

TikTok, l’impossible interdiction au Maroc

Face à la dépravation des mœurs à laquelle conduit l’utilisation de TikTok, les députés de l’opposition ont invité le gouvernement marocain à prendre ses responsabilités et à interdire l’application chinoise dans le royaume. Mais y arriveront-ils ?

27 000 Marocains ont quitté le Maroc en 2022 pour travailler à l’étranger

Quelque 27 000 Marocains ont quitté le pays en 2022, selon le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri. Ce sont des départs réguliers via des canaux officiels.

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.