Maroc : ces fonctionnaires fantômes de l’Education nationale

29 octobre 2014 - 22h03 - Maroc - Ecrit par : Bladi.net

Le ministère de l’Éducation nationale a décidé de sévir contre les fonctionnaires fantômes de son département. Ils seraient plusieurs centaines, d’après le dernier recensement.

Actuellement, un total de 282.191 fonctionnaires travaillent pour ce ministère et 440 n’ont pas été pris en compte par le recensement exigé par le Chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, en application d’une circulaire relative à l’absence injustifiée du travail.

161 fonctionnaires ont également des absences injustifiées. Ils devront rapidement régulariser leurs situation sous peine de voir leur salaire bloqué. « Chaque employé, qui n’a pas perçu son salaire via un transfert bancaire au titre du mois courant, doit consulter sa situation à travers l’application dédiée à l’opération de recensement sur le site web du ministère », indique un communiqué du département de tutelle.

Pour pouvoir régulariser leur situation auprès du ministère, ils devront contacter la délégation provinciale ou l’Académie régionale de l’éducation et la formation dont ils relèvent, munis d’un certificat administratif dûment rempli et signé, ainsi qu’une copie légalisée de la CIN.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Emploi - Abdelilah Benkirane - Ministère de l’Education nationale

Ces articles devraient vous intéresser :

Statut d’auto-entrepreneur au Maroc : après l’euphorie, le flop ?

Lancé en 2015, le statut auto-entrepreneurs semble ne plus être une solution à l’informel et au chômage. Le bilan en est la parfaite illustration.

Le PJD évoque un lien entre le séisme et les péchés collectifs du Maroc

Le Parti de la Justice et du Développement (PJD) s’est exprimé sur le puissant et dévastateur tremblement de terre du 8 septembre qui a endeuillé le Maroc et a lancé un appel aux Marocains. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela ne devrait...

Maroc : les gifles toujours présentes à l’école

Une récente enquête du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS) lève le voile sur la persistance de pratiques de punitions violentes dans les établissements scolaires marocains.

Écoles privées au Maroc : mauvaise nouvelle pour les parents

Mauvaise nouvelle pour des parents d’élèves au Maroc. Des écoles privées prévoient d’augmenter encore leurs frais de scolarité à la rentrée prochaine.

Jamaa Mouatassim démissionne du PJD, crise au sein de la formation islamiste

Le secrétaire général du Parti de la Justice et du développement (PJD), Jamaa Mouatassim, a démissionné vendredi du bureau du parti, après les rumeurs affirmant qu’il serait le conseiller politique d’Aziz Akhannouch, le chef du gouvernement.

L’anglais s’impose peu à peu dans l’école marocaine

Petit à petit, l’insertion de l’anglais dans l’enseignement se généralise au Maroc. Après le primaire, c’est au tour du collège, selon un communiqué du ministère de l’Éducation nationale dès la prochaine année scolaire.

Maroc : la fumée de la chicha empoisonne l’école

Touria Afif, membre du groupe parlementaire du Parti de la Justice et du Développement (PJD), a interpellé le ministre de l’Intérieur et celui de l’Éducation nationale sur la prolifération des cafés à chicha à proximité des écoles au Maroc et plus...

Le PJD en colère contre le nouveau Code de la famille

Le parti de la justice et du développement (PJD) dirigé par Abdelilah Benkirane, affiche son opposition à la réforme du Code de la famille. Du moins, pour certaines propositions.

Maroc : l’Amazigh reconnue officiellement comme une langue de travail

Les autorités marocaines ont procédé mardi au lancement officiel des procédures qui vont permettre l’intégration de l’Amazigh dans les administrations publiques. La cérémonie a été présidée par le chef du gouvernement Aziz Akhannouch.

Rappel à l’ordre du cabinet royal : quelle sera la réaction du PJD ?

Jusqu’à présent, le Parti Justice et développement (PJD), dirigé par Abdelilah Benkirane, s’est gardé de tout commentaire après la mise en garde du cabinet royal, mais il pourrait réagir dans les tout prochains jours.