Dans le dernier rapport publié par l’Institut royal des études stratégiques (IRES), le Maroc est considéré comme l’un des pays les plus attractifs pour faire des affaires.
Le déficit budgétaire s’est élevé à 39 milliards de dirhams (MMDH) à fin octobre 2019 contre 33,4 MMDH durant la même période en 2018. La Trésorerie générale du Royaume (TGR) en a fait l’annonce dans son dernier bulletin mensuel de statistiques des finances publiques.
Le déficit budgétaire est en hausse de 5,5 MMDH par rapport à octobre 2018. Cette situation résulte d’une hausse moins importante des recettes par rapport aux dépenses, y compris d’investissement.
Selon les statistiques de la TGR, les recettes fiscales n’ont augmenté que de 3,6%, à 177,8 MMDH. L’Impôt sur les sociétés (IS) a baissé de 3,3% (hors contribution sociale de solidarité) alors que l’impôt sur le revenu (IR) a augmenté de 4,4%, la TIC de 6,5%, la TVA de 4,9% et les droits de timbre de 2,2%.
Concernant les dépenses ordinaires, elles ont augmenté de 8,5%, sous l’effet de la progression de la masse salariale et des achats de biens et de services (+6,4%), de la charge de la dette (+10%) et des dépenses de compensation (+22%).
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