Maroc : la croissance repart à la hausse dès 2021

4 octobre 2020 - 23h20 - Economie - Ecrit par : Bladi.net

Le rapport préalable au budget prévoit une croissance économique annuelle moyenne se situant à 4,5% entre 2021 et 2023. Cette croissance sera-t-elle suffisante pour effacer les dégâts de la crise sanitaire ?

Selon le rapport publié vendredi par le ministère de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration, à l’horizon 2023, on devrait envisager un redressement progressif de l’activité économique nationale pour enregistrer une croissance de 4,6 % et une croissance annuelle moyenne de 4,5% au cours de la même période.

Ce document est en conformité avec les dispositions de la loi organique n°130.13 relative à la loi de finances (LOLF). Mieux, elle fait aussi ressortir que l’exercice de prévision pour l’année 2021 retient comme hypothèse, une production céréalière de 70 millions de quintaux (Mqx) avec une consolidation des autres cultures et l’élevage. Il prend également en compte d’autres facteurs extra-économiques. On peut citer la maîtrise de l’épidémie, la réouverture des frontières à partir du premier semestre 2021.

L’économie marocaine devrait enregistrer sur la base des hypothèses, un rebond de taux de croissance du PIB en volume de 4,8% en 2021 si la valeur ajoutée atteint 11% et celle non agricole 3,8%. Le rapport indique par ailleurs que les composantes de la demande devraient augmenter positivement en tenant compte du redressement de l’économie nationale attendu en 2021. Tout cela est favorisé par les mesures de la loi de finances rectificative et les actions du plan de relance de l’activité économique.

Il faut noter que la consommation finale intérieure devrait se redresser en 2021 et augmenter de 3,6%. La formation brute du capital fixe devrait en ce qui le concerne atteindre 6,4% après 5,1% cette année. De même, les perspectives prévues pour l’économie mondiale en 2021, devraient impacter positivement la demande extérieure adressée au Maroc. Ainsi, les exportations des biens et services augmenteraient de 16,9% contre 11,8% pour les importations des biens et services.

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