Le Maroc est ainsi passé de « 685 à 5258 lits de réanimation et de 22 000 à 28 000 lits hospitaliers », a-t-il déclaré dans une interview accordée à Jeune Afrique. En ce qui concerne le nouveau variant Omicron, Khalid Aït Taleb a souligné que la capacité hospitalière occupée à 5,80 % des lits en réanimation, pourrait augmenter avec la multiplication des cas de contamination. « Le pic devrait être atteint aux alentours de la fin du mois de janvier et début février ».
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Même si tout au long de son intervention, le ministre s’est voulu rassurant sur les indicateurs dont dispose le Maroc, il a souligné que le système sanitaire au Maroc fait face à certaines difficultés en matière de ressources humaines : pénuries de médecins et d’infirmiers, et le niveau d’épuisement du personnel.
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Le ministre de la Santé a également abordé la question liée à la gestion de la campagne de vaccination, en plaidant pour une souveraineté sanitaire nationale pouvant permettre au Maroc de fabriquer ses propres vaccins. « Si nos capacités venaient à excéder les besoins nationaux, nous aiderions les pays voisins et du continent », a promis Khalid Aït Taleb.