Le journal l’Economiste a publié des chiffres qui renseignent davantage sur l’ampleur que connaît ce phénomène. A en croire le journal, on dénombre au total 193 enquêtes visant des affaires de blanchiment d’argent à fin 2018.
Ces enquêtes ont été accélérées l’an dernier avec la mise en place d’un véritable arsenal juridique en la matière, ainsi qu’avec une nouvelle politique de décentralisation des enquêtes au niveau des brigades régionales de la Police judiciaire, permettant de réduire la pression sur les magistrats et qui induira de la célérité dans la conduite des enquêtes.
Le journal fait savoir que lorsque le diagnostic de l’enquête est jugé suffisant, le ministère public défère directement les mis en cause devant le tribunal. De plus, le ministère public s’est attaché également aux infractions sous-jacentes au blanchiment d’argent dont la drogue et la traite d’êtres humains.
L’Economiste indique par ailleurs que les déclarations de soupçons émanant du Procureur du Roi, ont fortement augmenté, atteignant 40 en 2018, contre une trentaine, les années précédentes.