Le Maroc envisage des coupures d’eau
Face au grave déficit hydrique provoqué par six années de sécheresse, le Maroc met en œuvre des mesures strictes, dont une rationalisation draconienne de l’utilisation de l’eau.
En manque d’eau, Casablanca se tourne vers les eaux usées
De grands projets de réutilisation des eaux usées pour l’arrosage des espaces verts ont été lancés à Casablanca.
Des alternatives à la pénurie d’eau. La société de développement locale (SDL) Casa Baïa a lancé trois appels d’offres pour la mise en place de deux stations de pompage et d’une station d’épuration dans le cadre d’un programme intégré de réutilisation des eaux usées traitées pour l’arrosage des espaces verts et des golfs dans la commune de Casablanca, fait savoir Médias24. D’un budget total de 98 MDH, le premier marché porte sur l’implantation d’une station de pompage des eaux usées traitées à Médiouna. L’infrastructure sera également dotée d’un réseau d’adduction, d’un bassin de mise en charge, d’un bassin de stockage pour un budget de plus de 36 MDH. Ce marché porte également sur l’implantation d’un réseau d’adduction et d’un réseau de transfert des eaux de Médiouna à Casablanca, pour un montant de 61,7 MDH.
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Le deuxième marché concerne la réalisation d’une station de pompage des eaux usées traitées de la station d’El Hank et d’un réseau de transfert vers les espaces verts. Ce projet qui sera réalisé en quatre mois nécessite une enveloppe financière de 18,2 millions de dirhams. Quant au troisième appel d’offres, il porte sur la réalisation des travaux de conception et la réalisation d’une station d’épuration des eaux usées (STE). Ce marché est subdivisé en deux tranches distinctes : l’une relative à la construction de la STEP, depuis la conception jusqu’à sa mise en service, et l’autre concernant l’exploitation de la station pendant une période de trois ans.
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La lancement de ces marchés intervient après une circulaire du ministre de l’Intérieur. Abdelouafi Laftit a instruit les walis et les gouverneurs à l’effet de prendre des mesures drastiques pour rationaliser l’usage de l’eau potable, dans un contexte de sécheresse et de raréfaction des ressources hydriques. Parmi ces mesures, l’interdiction de l’arrosage de tous les espaces verts et jardins publics avec de l’eau conventionnelle.
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