Depuis le 20 juillet et jusqu’au 20 du mois en cours, le cinéma arabe est mis en avant sur l’esplanade de l’Institut du monde arabe à Paris. Des veillées au clair de lune et à petits prix à plusieurs projections sont prévues. Dimanche dernier, "A la recherche du mari de ma femme" du réalisateur Mohamed Abderrahmane Tazi, a attiré une grande foule tout comme à sa sortie il y a un peu plus de dix ans.
Sous-titrés en français pour la plupart, les films marocains, libanais, algériens mais aussi égyptiens sont l’occasion pour le public parisien de découvrir le cinéma d’autres contrées d’autant plus que le programme est très diversifié et puise dans différents répertoires. Chouchou, Les bandits, Ruses de femmes, Intervention divine, Terrorisme et kebab, Lila dit ça....
Un écran géant, des relax et un public assidu font des nuits du cinéma de l’IMA un rendez-vous incontournable durant ces longues nuits d’été et un moment de détente après une journée de stress.
Le cinéma marocain se démarque certes, avec Ruses de femmes de Farida Belyazid. A l’affiche Samia Akariou et Rachid El Ouali, Ruses de femmes a eu droit à plusieurs consécrations et aujourd’hui c’est l’occasion de puiser dans le cinéma marocain et découvrir sa maturité, qui se confirme de jour en jour puisqu’il est mis en avant dans plusieurs festivals, Cannes à titre d’exemple.
L’intérêt de la direction des actions culturelles de l’Institut pour le cinéma n’est certes plus à confirmer puisque durant toute l’année des cycles thématiques ont été programmés mais le cinéma en plein air a permis d’éclaircir les salles sombres, le temps d’une projection.
Meryem Kaf - Libération