Khadija Rouissi a eu du mal à gérer la séance et les interventions des députés faisant fi du temps qui leur est imparti. Elle n’a pas non plus souhaité utiliser le marteau du président pour freiner les ardeurs des intervenants, se contentant de les rappeler timidement à l’ordre.
La séance, marquée par d’importantes élocutions de députés des partis de la majorité gouvernementale, a permis aux femmes députées de comprendre la difficulté pour elles de se faire entendre dans un monde dominé par les hommes.
Sœur d’un militant de gauche disparu dans les années 60, Khadija Rouissi, 48 ans, est membre du bureau national du Parti Authenticité et Modernité (PAM), au nom duquel elle avait décroché son siège au parlement le 25 novembre dernier.